Jean-Claude Braganti
Sur le tournage de "Spirales" de Dans ta prod & Braking Lions |
Suzanne Shojaei : « Prends son flingue, et dégage ! » Ça vous rappelle quelque chose ?
Jean-Claude Braganti : Oui ! (rire) C’est le court-métrage que j’ai tourné en 48 heures, qui s’appelle
Spirales (réalisé par Jérémy Crunchant et Alex Taba, ndlr). C’était sympa, comme challenge. C’était la
première fois que je faisais ça. Mais le plus compliqué, ça n’est pas pour les acteurs. C’est la réalisation
et le montage, en très peu de temps.
Vous faites un peu de tout. Du court-métrage, du long-métrage, du théâtre, de la télévision... Qu’est-ce que vous préférez ?
Le métier de comédien reste le même. Évidemment, le cinéma, c’est plus facile. Les séquences sont courtes, on recommence autant de fois que c’est nécessaire. Le cinéma paye mieux, aussi, et c’est vu par plus de monde. C’est plus confortable, en fait. Dans le théâtre, il faut davantage s’investir. Mais le théâtre reste la base pour un comédien. C’est par-là qu’il s’affirme, parce qu’on n’a pas le droit à l’erreur. Il n’y a pas de pause, pas d’issue de secours, et puis il y a le public qui vous renvoie, ou non, ce que vous avez donné. La caméra, on l’oublie très vite. Le public, non. Et puis dans le théâtre, on suggère davantage.
Quel est votre meilleur souvenir devant la caméra ou sur les planches? Votre meilleure expérience ?
C’est un spectacle que j’avais fait en solo, il y a dix ou quinze ans, sur des nouvelles écrites par Dino Buzzati, un journaliste italien. Ses nouvelles sont géniales, vraiment. J’en avais retenu quatre. Et là, quand on est seul sur scène, c’est une expérience extraordinaire ! Tout repose sur vous.
Un chauffeur, un assureur, un gendarme, un ratonneur, un clochard, un avocat... Quel personnage manque à votre éventail ?
Un personnage qui manque ? Honnêtement, je ne sais pas. Je suis ouvert à tout. Il y a tellement de choses différentes à interpréter... Non, vraiment, je ne sais pas !
De quoi un scénario a-t-il besoin pour vous plaire ?
Un bon scénario dénonce, montre des choses, fait réfléchir. Si c’est « mon cul sur la commode », non merci ! (rire) La mauvaise comédie de boulevard, par exemple. Attention, le « boulevard » n’est pas péjoratif. Il y a de très bonnes pièces de boulevard, bien construites et qui donnent à réfléchir. Mais il y en a d’autres qui n’ont, franchement, aucun intérêt. Tout le monde est capable de juger ! Il suffit de se demander « quel est l’intérêt de la chose ? ».
Y a-t-il un réalisateur ou un metteur en scène avec lequel vous aimeriez travailler ?
Oh, je ne sais pas ! Encore une fois, je suis disponible et ouvert à tout. Encore faut-il que le projet me plaise. Tout est bon à prendre.
D’où venez-vous ?
Je suis niçois. J’étais dans une compagnie théâtrale depuis plus de trente ans. On a fait le pari de rester dans la région et c’était une expérience extraordinaire !
Vous vous souvenez de vos débuts au théâtre ?
Oui, bien sûr, et ça a été très drôle. J’étais dessinateur-projeteur, je ne connaissais rien au théâtre, mais
j’écoutais beaucoup de musique. Un jour, une secrétaire vient me voir et me dit : « Je fais du théâtre en
amateur, est-ce que ça t’intéresserait de diffuser de la musique quand on joue ? ». Je lui ai répondu :
« Pas de problème ! ». Donc j’ai fait ça. Et il se trouve que dans cette compagnie, un comédien est
tombé malade. Il m’a demandé si je voulais le remplacer pour ses quelques répliques. J’ai dit « bien
sûr », évidemment ! Même si je ne connaissais rien ! Donc j’apprends mes trois répliques. Et le jour de
la représentation, impossible de sortir un mot. Complètement scotché de voir tous ces gens face à moi.
Incapable de dire quoi que ce soit ! C’est là que je me suis dit « il faut faire quelque chose ». Et ça a
démarré comme ça. Un vrai déclic.
Vous venez de dire que vous écoutiez beaucoup de musique ?
J’adore le son. Ha-la-la, oui ! Je suis très mélomane et sensible à ça. Bien plus qu’à l’image. Au théâtre, surtout, c’est super si la salle possède une bonne acoustique. J’ai déjà joué dans des salles mal faites, c’était à vomir ! Le théâtre n’a pas besoin de micro, normalement. Donc si l’acoustique est mauvaise et que la personne du dernier rang ne vous entend pas, ça ne va pas.
Vous avez rejoint les Acteurs de Cannes en 2015. Pourquoi ?
Je connaissais un peu Yann Lerat (le fondateur des Acteurs de Cannes, ndlr). Et je lui ai dit : « Mais comment ça, tu ne me proposes pas ?! ». Il m’a dit « Ah mais bien sûr ! Je n’y avais pas pensé, mais pas de problème ! ». « Ah bah quand même ! », j’ai répondu. (rire) Aujourd’hui, ça m’apporte beaucoup de connaissances et d’expériences. Par exemple, j’aime travailler avec les étudiants du BTS Audiovisuel de Cannes.
Sur un plateau, ou en répétition de théâtre, comment travaillez-vous ? Êtes-vous force de propositions, ou respectez-vous toujours ce qu’on vous demande ?
Je respecte ce qu’on me dit. Eventuellement, je propose. Mais pour avoir plusieurs fois guidé des gens, je sais trop bien ce que c’est d’avoir des comédiens qui discutent sans arrêt ce que tu leur demandes, qui remettent tout en cause. C’est pas possible ! Je fais confiance au metteur en scène, au réalisateur. Je suis très cool !
Votre destination de rêve pour votre prochain voyage ?
Ce serait un pays nordique. J’aimerais bien aller en Norvège, par exemple. Déjà, je n’aime pas trop la chaleur. Comme je suis originaire du sud, je me protège du soleil. Je préfère la montagne à la mer. Et pour avoir vu plusieurs reportages sur la Norvège, ce voyage m’intéressait bien. J’irai sûrement !
Vous venez de dire que vous écoutiez beaucoup de musique ?
J’adore le son. Ha-la-la, oui ! Je suis très mélomane et sensible à ça. Bien plus qu’à l’image. Au théâtre, surtout, c’est super si la salle possède une bonne acoustique. J’ai déjà joué dans des salles mal faites, c’était à vomir ! Le théâtre n’a pas besoin de micro, normalement. Donc si l’acoustique est mauvaise et que la personne du dernier rang ne vous entend pas, ça ne va pas.
Vous avez rejoint les Acteurs de Cannes en 2015. Pourquoi ?
Je connaissais un peu Yann Lerat (le fondateur des Acteurs de Cannes, ndlr). Et je lui ai dit : « Mais comment ça, tu ne me proposes pas ?! ». Il m’a dit « Ah mais bien sûr ! Je n’y avais pas pensé, mais pas de problème ! ». « Ah bah quand même ! », j’ai répondu. (rire) Aujourd’hui, ça m’apporte beaucoup de connaissances et d’expériences. Par exemple, j’aime travailler avec les étudiants du BTS Audiovisuel de Cannes.
Sur un plateau, ou en répétition de théâtre, comment travaillez-vous ? Êtes-vous force de propositions, ou respectez-vous toujours ce qu’on vous demande ?
Je respecte ce qu’on me dit. Eventuellement, je propose. Mais pour avoir plusieurs fois guidé des gens, je sais trop bien ce que c’est d’avoir des comédiens qui discutent sans arrêt ce que tu leur demandes, qui remettent tout en cause. C’est pas possible ! Je fais confiance au metteur en scène, au réalisateur. Je suis très cool !
Votre destination de rêve pour votre prochain voyage ?
Ce serait un pays nordique. J’aimerais bien aller en Norvège, par exemple. Déjà, je n’aime pas trop la chaleur. Comme je suis originaire du sud, je me protège du soleil. Je préfère la montagne à la mer. Et pour avoir vu plusieurs reportages sur la Norvège, ce voyage m’intéressait bien. J’irai sûrement !
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