Votre devise : « Un intellectuel assis va moins loin qu'un con qui marche. » Qu’est-ce que ça veut
dire ?
C’est une citation de Michel Audiard, dans Un Taxi pour Tobrouk (de Denys de La Patellière, ndlr). Ça correspond à mes goûts et à ma culture cinéphiliques. Il n’y a pas forcément d’arrière-pensée ! Pourquoi pas un peu d’autodérision par rapport à mon propre parcours. Étant enseignant, je garde une étiquette d’intellectuel. Donc c’est une manière amusante de tordre le cou à cette réputation.
Vous êtes donc professeur de lettres et de cinéma au lycée Bristol, à Cannes ?
Oui ! Au départ, je voulais être journaliste. À l’époque, il n’y avait pas vraiment de formations dans la région, donc il fallait monter à Paris ou à Lille. Je n’avais pas forcément le budget pour ça, alors je me suis rabattu sur ce parcours classique par défaut, on va dire. Comme j’étais passionné de cinéma, j’ai travaillé sur le cinéma et la littérature pour mon année de maîtrise. C’est là que j’ai commencé à cultiver cette bivalence.
Donc vous n’êtes pas comédien à titre professionnel.
Non. J’ai commencé au théâtre, et je continue avec la Compagnie des Sylves. Ça va faire trente ans, bientôt. On monte entre un et deux spectacles par an, on tourne dans toute la région. C’est totalement amateur. Mon activité artistique n’est pas rémunérée pour l’instant.
Vous aimeriez qu’elle le soit ?
Oui et non. J’écris de plus en plus. J’aime être de l’autre côté de la caméra, ou dans la mise-en-scène. Faire de la réalisation mon métier est un rêve, mais bon... Je ne me fais pas trop d’illusions. C’est pour ça que pour l’instant, je reste amateur au sens noble du terme. Car quand on est amateur, on peut faire ce qu’on veut. On a beaucoup moins de contraintes.
Avec vos étudiants du lycée Bristol, vous travaillez notamment sur une web-série.
Oui, on en a fait une l’année dernière et on remet ça cette année. On devrait la tourner cet été. J’ai un groupe très motivé, très investi alors notre ambition a pu grandir au fur et à mesure. La dernière est une fiction de près d’une heure ! On est même en train de s’inscrire au Festival des Séries de Marseille. C’est un travail extrascolaire, pour donner une expérience semi-professionnelle à des étudiants qui envisagent d’en faire leur métier. Et on n’a pas à rougir du produit fini ! La série est à voir sur la chaîneYoutube « Bristol-TV ».
Quelle est l’histoire ?
Une lycéenne qui disparaît après une soirée. Sa meilleure amie se met à enquêter pour la retrouver. La fin est surprenante... On reprend un peu les codes du thriller et un peu ceux du film policier.
Vous avez également réalisé le clip « Happy in Cannes », comme de nombreuses villes l’ont fait sur le tube de Pharrell Williams.
Absolument ! Là encore, une partie de l’équipe était composée d’élèves du lycée Bristol. C’était il y a trois ans, ça commence à dater... On a eu de très bons retours. Le maire de Cannes l’a même repris pour lancer sa cérémonie de vœux l’année suivante. Un bel hommage !
Donc vous vous dirigez de plus en plus vers la réalisation et l’écriture.
J’ai des projets, oui. C’est ce qui m’intéresse vraiment. En janvier, avec ma compagnie, on a joué la dernière représentation d’une pièce que j’ai écrite. Elle s’appelle Luxe, calme et volupté. J’utilise le pseudonyme John Sheppard pour signer mes pièces. C’était un vaudeville autour d’un président de la République qui a une liaison avec sa maîtresse dans une chambre d’hôtel et qui, un jour, oublie son
C’est une citation de Michel Audiard, dans Un Taxi pour Tobrouk (de Denys de La Patellière, ndlr). Ça correspond à mes goûts et à ma culture cinéphiliques. Il n’y a pas forcément d’arrière-pensée ! Pourquoi pas un peu d’autodérision par rapport à mon propre parcours. Étant enseignant, je garde une étiquette d’intellectuel. Donc c’est une manière amusante de tordre le cou à cette réputation.
Vous êtes donc professeur de lettres et de cinéma au lycée Bristol, à Cannes ?
Oui ! Au départ, je voulais être journaliste. À l’époque, il n’y avait pas vraiment de formations dans la région, donc il fallait monter à Paris ou à Lille. Je n’avais pas forcément le budget pour ça, alors je me suis rabattu sur ce parcours classique par défaut, on va dire. Comme j’étais passionné de cinéma, j’ai travaillé sur le cinéma et la littérature pour mon année de maîtrise. C’est là que j’ai commencé à cultiver cette bivalence.
Donc vous n’êtes pas comédien à titre professionnel.
Non. J’ai commencé au théâtre, et je continue avec la Compagnie des Sylves. Ça va faire trente ans, bientôt. On monte entre un et deux spectacles par an, on tourne dans toute la région. C’est totalement amateur. Mon activité artistique n’est pas rémunérée pour l’instant.
Vous aimeriez qu’elle le soit ?
Oui et non. J’écris de plus en plus. J’aime être de l’autre côté de la caméra, ou dans la mise-en-scène. Faire de la réalisation mon métier est un rêve, mais bon... Je ne me fais pas trop d’illusions. C’est pour ça que pour l’instant, je reste amateur au sens noble du terme. Car quand on est amateur, on peut faire ce qu’on veut. On a beaucoup moins de contraintes.
Avec vos étudiants du lycée Bristol, vous travaillez notamment sur une web-série.
Oui, on en a fait une l’année dernière et on remet ça cette année. On devrait la tourner cet été. J’ai un groupe très motivé, très investi alors notre ambition a pu grandir au fur et à mesure. La dernière est une fiction de près d’une heure ! On est même en train de s’inscrire au Festival des Séries de Marseille. C’est un travail extrascolaire, pour donner une expérience semi-professionnelle à des étudiants qui envisagent d’en faire leur métier. Et on n’a pas à rougir du produit fini ! La série est à voir sur la chaîneYoutube « Bristol-TV ».
Quelle est l’histoire ?
Une lycéenne qui disparaît après une soirée. Sa meilleure amie se met à enquêter pour la retrouver. La fin est surprenante... On reprend un peu les codes du thriller et un peu ceux du film policier.
Vous avez également réalisé le clip « Happy in Cannes », comme de nombreuses villes l’ont fait sur le tube de Pharrell Williams.
Absolument ! Là encore, une partie de l’équipe était composée d’élèves du lycée Bristol. C’était il y a trois ans, ça commence à dater... On a eu de très bons retours. Le maire de Cannes l’a même repris pour lancer sa cérémonie de vœux l’année suivante. Un bel hommage !
Donc vous vous dirigez de plus en plus vers la réalisation et l’écriture.
J’ai des projets, oui. C’est ce qui m’intéresse vraiment. En janvier, avec ma compagnie, on a joué la dernière représentation d’une pièce que j’ai écrite. Elle s’appelle Luxe, calme et volupté. J’utilise le pseudonyme John Sheppard pour signer mes pièces. C’était un vaudeville autour d’un président de la République qui a une liaison avec sa maîtresse dans une chambre d’hôtel et qui, un jour, oublie son
D’où venez-vous ?
Je suis cannois. Et j’ai fait mes études à Nice. Au départ, c’était une contrainte et finalement je ne le
regrette pas.
Le dernier film qui vous a particulièrement marqué ?
Je n’ai pas vu beaucoup de films pendant le dernier Festival de Cannes, mais il se trouve que j’ai vu la Palme d’Or, The Square (de Ruben Östlund, ndlr), et j’ai beaucoup aimé. D’ailleurs, j’ai été étonné de voir qu’il avait eu la Palme. Bonne surprise !
Vous avez un chien ?
J’en ai même deux ! Un malamute et une malinoise. Je les ai eus en même temps et c’était l’année des « G », alors je les ai appelés Gaïus et Gueli.
Vous faites du sport ?
Quand j’ai du temps, oui. Du tennis, un peu de natation, de la course à pied... Je ne suis pas un sportif accompli mais comme je passe beaucoup de temps derrière un ordinateur, j’essaye d’entretenir la machine !
Le dernier film qui vous a particulièrement marqué ?
Je n’ai pas vu beaucoup de films pendant le dernier Festival de Cannes, mais il se trouve que j’ai vu la Palme d’Or, The Square (de Ruben Östlund, ndlr), et j’ai beaucoup aimé. D’ailleurs, j’ai été étonné de voir qu’il avait eu la Palme. Bonne surprise !
Vous avez un chien ?
J’en ai même deux ! Un malamute et une malinoise. Je les ai eus en même temps et c’était l’année des « G », alors je les ai appelés Gaïus et Gueli.
Vous faites du sport ?
Quand j’ai du temps, oui. Du tennis, un peu de natation, de la course à pied... Je ne suis pas un sportif accompli mais comme je passe beaucoup de temps derrière un ordinateur, j’essaye d’entretenir la machine !
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