Qu’est-ce que c’est, « Clap & Zap » ?
C’est une société de production qui fait des films en vidéo 360°. J’ai créé la boîte il y a trois ans, après avoir découvert cette technologie avec mon associé (Charles-Henri Marraud des Grottes, ndlr). On a fait des courts-métrages, on fait aussi des films commerciaux et institutionnels.
Vous êtes présidente de cette société. La technologie vous intéresse ?
On n’est pas tellement fans de technologies, mais c’est une nouvelle façon de raconter des histoires et de faire des films, de créer. Et c’est ça qui nous a plu.
On ne peut pas exercer son métier en-dehors de son temps, selon vous ?
On peut passer à côté. Mais ça nous a fascinés, en fait ! Certains font de la production très classique et tant mieux, on en aura toujours besoin. Comme le monde évolue, on aura aussi un jour la nécessité d’utiliser les nouvelles technologies.
Après la vidéo 360°, quel est le projet que vous aimeriez réaliser ?
En allant à des salons technologiques, j’ai découvert l’intelligence artificielle, les hologrammes, la réalité augmentée. Tout ça m’intéresse, alors peut-être qu’un jour je ferai des fictions en réalité augmentée ! Ça peut être rigolo.
Avez-vous encore le temps de jouer dans des films ?
J’ai le temps de jouer dans les films que je produis. J’ai joué dans le dernier film qu’on a fait, Le Dernier héros, et également dans le premier court-métrage. En fait, je n’ai plus vraiment le temps d’aller fouiller dans les annonces. Des amis m’en envoient donc je réponds à des offres mais j’ai moins de temps pour m’investir. Par contre, si on m’appelle pour des projets, je le fais sans problème!
Vous avez fait beaucoup de cinéma. Aujourd’hui, vous travaillez surtout dans la production. Avez-vous aussi joué au théâtre ?
Oui, beaucoup. C’est d’ailleurs comme ça que j’ai commencé, avec un master de théâtre. C’est quelque chose que j’adore mais là, ça fait longtemps que je n’ai pas pu en faire parce que ça demande un énorme investissement. Il faut faire partie de la troupe à temps plein, tandis que quelques jours suffisent pour jouer dans un court-métrage. Mais le théâtre me manque ! La scène, surtout. Si je me lançais de nouveau dans l’aventure, j’attendrais d’être entièrement disponible.
Qu’est-ce que vous aimez, dans le théâtre ?
Le retour du public. J’ai joué beaucoup de comédies, de sketchs. Entendre les gens rire en direct, c’est jouissif ! Tout ça, sans être coupée dans mon jeu. Quand il y a une interaction avec le public, on peut même improviser dessus. Au cinéma, tout est plus technique et plus segmenté. On joue telle ou telle phrase, tel ou tel plan. On est moins à 100%, alors qu’au théâtre où on est pleinement dedans.
Quel est l’intérêt, pour vous, de faire partie des Acteurs de Cannes ?
J’ai aimé l’état d’esprit du groupe, dès que je l’ai intégré. C’est comme une troupe de théâtre, mais pour le cinéma. On se voit souvent, on se donne les bons plans, parfois on joue dans des pièces ou des scénettes ensemble. C’est intéressant aussi parce qu’aujourd’hui, j’ai toujours un pied-à-terre dans le sud.
Car vous ne vivez même plus à Cannes !
Non, je vis dans le nord, à Tourcoing. Mais je reviens régulièrement dans la région de Cannes.
C’est une société de production qui fait des films en vidéo 360°. J’ai créé la boîte il y a trois ans, après avoir découvert cette technologie avec mon associé (Charles-Henri Marraud des Grottes, ndlr). On a fait des courts-métrages, on fait aussi des films commerciaux et institutionnels.
Vous êtes présidente de cette société. La technologie vous intéresse ?
On n’est pas tellement fans de technologies, mais c’est une nouvelle façon de raconter des histoires et de faire des films, de créer. Et c’est ça qui nous a plu.
On ne peut pas exercer son métier en-dehors de son temps, selon vous ?
On peut passer à côté. Mais ça nous a fascinés, en fait ! Certains font de la production très classique et tant mieux, on en aura toujours besoin. Comme le monde évolue, on aura aussi un jour la nécessité d’utiliser les nouvelles technologies.
Après la vidéo 360°, quel est le projet que vous aimeriez réaliser ?
En allant à des salons technologiques, j’ai découvert l’intelligence artificielle, les hologrammes, la réalité augmentée. Tout ça m’intéresse, alors peut-être qu’un jour je ferai des fictions en réalité augmentée ! Ça peut être rigolo.
Avez-vous encore le temps de jouer dans des films ?
J’ai le temps de jouer dans les films que je produis. J’ai joué dans le dernier film qu’on a fait, Le Dernier héros, et également dans le premier court-métrage. En fait, je n’ai plus vraiment le temps d’aller fouiller dans les annonces. Des amis m’en envoient donc je réponds à des offres mais j’ai moins de temps pour m’investir. Par contre, si on m’appelle pour des projets, je le fais sans problème!
Vous avez fait beaucoup de cinéma. Aujourd’hui, vous travaillez surtout dans la production. Avez-vous aussi joué au théâtre ?
Oui, beaucoup. C’est d’ailleurs comme ça que j’ai commencé, avec un master de théâtre. C’est quelque chose que j’adore mais là, ça fait longtemps que je n’ai pas pu en faire parce que ça demande un énorme investissement. Il faut faire partie de la troupe à temps plein, tandis que quelques jours suffisent pour jouer dans un court-métrage. Mais le théâtre me manque ! La scène, surtout. Si je me lançais de nouveau dans l’aventure, j’attendrais d’être entièrement disponible.
Qu’est-ce que vous aimez, dans le théâtre ?
Le retour du public. J’ai joué beaucoup de comédies, de sketchs. Entendre les gens rire en direct, c’est jouissif ! Tout ça, sans être coupée dans mon jeu. Quand il y a une interaction avec le public, on peut même improviser dessus. Au cinéma, tout est plus technique et plus segmenté. On joue telle ou telle phrase, tel ou tel plan. On est moins à 100%, alors qu’au théâtre où on est pleinement dedans.
Quel est l’intérêt, pour vous, de faire partie des Acteurs de Cannes ?
J’ai aimé l’état d’esprit du groupe, dès que je l’ai intégré. C’est comme une troupe de théâtre, mais pour le cinéma. On se voit souvent, on se donne les bons plans, parfois on joue dans des pièces ou des scénettes ensemble. C’est intéressant aussi parce qu’aujourd’hui, j’ai toujours un pied-à-terre dans le sud.
Car vous ne vivez même plus à Cannes !
Non, je vis dans le nord, à Tourcoing. Mais je reviens régulièrement dans la région de Cannes.
Julie Clavier, c’est votre sœur ?
Oui, c’est ma grande sœur. Elle a deux ans de plus que moi, et elle a décidé d’être réalisatrice dès son adolescence. On faisait des clips, des parodies ensemble. Par exemple, on a écrit un court-métrage qui s’appelle L’Homme idéal, dans lequel je joue huit femmes différentes. Grâce à elle, j’ai pu avoir d’autres rôles.
Le cinéma, c’est un truc de famille chez les Clavier ?
Disons qu’on est toutes les deux des extraterrestres dans la famille ! Ma mère était prof et mon père businessman. J’ai découvert le théâtre en atelier, quand j’étais en 5ème au collège. Et ça m’a donné envie d’en faire mon métier. Ma sœur a eu sa première caméra à 14 ans. Elle s’amusait à tout filmer. Elle réalisait déjà des films !
Vous parlez français, anglais... et swahili ?!
Effectivement ! C’est une langue qui se parle en Afrique de l’Ouest et notamment en Tanzanie. Mon père a été muté un moment dans ce pays, alors je suis allée travailler là-bas. J’ai repéré un bateau, le Liemba. J’en ai parlé à ma sœur, qui a voulu en faire un documentaire. Elle m’a proposé d’être assistante réalisatrice et interprète. Donc trois mois avant de partir en tournage, j’ai appris le swahili avec un prof à Paris. Une fois là-bas, c’est moi qui faisais toutes les interviews et la traduction du documentaire.
Donc vous êtes trilingue !
Oui ! (rire) Bon, ça fait quatre ans que je n’ai pas pratiqué. Mais en peu de temps, je pense que je pourrais le retrouver assez vite.
Vous êtes allée au Hellfest, cette année. Vous êtes fan de métal ?
Oui, j’aime bien ! J’en écoutais plus quand j’étais ado, et là c’était pour l’anniversaire de ma sœur. Comme on aimait cette musique étant plus jeunes, on s’est dit qu’on irait découvrir les nouveaux groupes, en immersion dans le festival. C’était super bien !
Vous savez screamer (technique vocale du heavy metal, cri rauque ou aigu, ndlr) ?
Oui ! On a même fait du pogo ! C’était excellent !
Oui, c’est ma grande sœur. Elle a deux ans de plus que moi, et elle a décidé d’être réalisatrice dès son adolescence. On faisait des clips, des parodies ensemble. Par exemple, on a écrit un court-métrage qui s’appelle L’Homme idéal, dans lequel je joue huit femmes différentes. Grâce à elle, j’ai pu avoir d’autres rôles.
Le cinéma, c’est un truc de famille chez les Clavier ?
Disons qu’on est toutes les deux des extraterrestres dans la famille ! Ma mère était prof et mon père businessman. J’ai découvert le théâtre en atelier, quand j’étais en 5ème au collège. Et ça m’a donné envie d’en faire mon métier. Ma sœur a eu sa première caméra à 14 ans. Elle s’amusait à tout filmer. Elle réalisait déjà des films !
Vous parlez français, anglais... et swahili ?!
Effectivement ! C’est une langue qui se parle en Afrique de l’Ouest et notamment en Tanzanie. Mon père a été muté un moment dans ce pays, alors je suis allée travailler là-bas. J’ai repéré un bateau, le Liemba. J’en ai parlé à ma sœur, qui a voulu en faire un documentaire. Elle m’a proposé d’être assistante réalisatrice et interprète. Donc trois mois avant de partir en tournage, j’ai appris le swahili avec un prof à Paris. Une fois là-bas, c’est moi qui faisais toutes les interviews et la traduction du documentaire.
Donc vous êtes trilingue !
Oui ! (rire) Bon, ça fait quatre ans que je n’ai pas pratiqué. Mais en peu de temps, je pense que je pourrais le retrouver assez vite.
Vous êtes allée au Hellfest, cette année. Vous êtes fan de métal ?
Oui, j’aime bien ! J’en écoutais plus quand j’étais ado, et là c’était pour l’anniversaire de ma sœur. Comme on aimait cette musique étant plus jeunes, on s’est dit qu’on irait découvrir les nouveaux groupes, en immersion dans le festival. C’était super bien !
Vous savez screamer (technique vocale du heavy metal, cri rauque ou aigu, ndlr) ?
Oui ! On a même fait du pogo ! C’était excellent !
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