Oui, j'ai 22 ans.
Vous vivez sur la Côte d’Azur. Mais vous êtes aussi franco-tunisienne. Quelle est votre histoire ?
Je suis née en Tunisie, j’ai été adoptée là-bas à l’âge de quatre mois. Ensuite, mes parents ont divorcé. Ma mère est venue habiter en France, à Cannes.
Vous découvrez le théâtre à l’âge de 7 ans. À quel moment vous êtes-vous dit que ce métier était fait pour vous ?
Depuis le début. J’ai toujours aimé monter sur scène, apprendre des textes, des rôles différents. Il n’y a jamais de routine. Ça me permettait de m’évader, de m’exprimer, et de prendre confiance en moi. J’ai passé le BAC théâtre, au lycée Bristol de Cannes. À l’école, je ne suis pas forcément « une tête ». Le théâtre était vraiment la seule chose pour laquelle je me sentais forte.
Et aujourd’hui ?
J’ai dû arrêter le théâtre, car j’étais également présidente d’une association étudiante à Nice. Donc je n’arrivais plus à faire les deux en même temps. C’est aussi à ce moment que je suis entrée aux Acteurs de Cannes. Ils me proposaient des petits courts-métrages.
Votre choix de carrière, c’est donc le cinéma ?
Oui, complètement. Je préfère le cinéma parce qu’on peut voir le résultat de notre travail, et assez rapidement. Au théâtre, on travaille pendant des mois sur un projet. C’est différent.
Le monde du cinéma ne vous fait pas peur ?
Effectivement, j’ai eu une mauvaise expérience. C’était lors de ma première figuration dans un film, Les Gorilles de Tristan Aurouet. Le dernier jour de tournage, on m’a proposé d’être la doublure de l’actrice principale. Et la fille que j’hébergeais a fait un scandale auprès de la production en disant qu’elle avait annulé ses billets pour rentrer à Paris parce qu’on le lui avait proposé avant moi, que ça ne pouvait pas être moi... À cause de ça, ils n’ont donné le rôle à personne. Je faisais ça pour montrer ce que je savais faire au réalisateur. Elle faisait ça pour les sous, moi pas du tout. C’est là que j’ai vu que c’était vraiment un monde de requin. Heureusement, j’ai des gens qui me soutiennent autour de moi.
Vous avez aussi de bons souvenirs ?
Oui, beaucoup ! Par exemple, le court-métrage Spirales, que l’on a réalisé pour le «48 Hour Film Project ». J’ai adoré cette expérience, même si on a beaucoup tourné, que ça a été dur et fatigant. Refaire les scènes plusieurs fois, jusqu’à ce qu’on soit satisfaits, les moments de fous rires, les courbatures après les scènes de combat... Et puis cette scène, où on devait me lancer le sang sur le visage. Impossible de faire ça en plusieurs prises, puisqu’on devait réaliser le court-métrage en 48 heures !
En parallèle de vos activités d’actrice, vous travaillez en tant qu’hôtesse d’accueil pour des salons ou des soirées dans des grands hôtels de la Côte d’Azur. Pourquoi ?
Pour gagner des sous. Je me fais aussi des contacts, parce qu’en septembre je pars à Paris pour une licence Évènementiel à la Sorbonne. Je sais que c’est à Paris que tout se passe pour le cinéma. J’y vais au culot !
Vous vivez sur la Côte d’Azur. Mais vous êtes aussi franco-tunisienne. Quelle est votre histoire ?
Je suis née en Tunisie, j’ai été adoptée là-bas à l’âge de quatre mois. Ensuite, mes parents ont divorcé. Ma mère est venue habiter en France, à Cannes.
Vous découvrez le théâtre à l’âge de 7 ans. À quel moment vous êtes-vous dit que ce métier était fait pour vous ?
Depuis le début. J’ai toujours aimé monter sur scène, apprendre des textes, des rôles différents. Il n’y a jamais de routine. Ça me permettait de m’évader, de m’exprimer, et de prendre confiance en moi. J’ai passé le BAC théâtre, au lycée Bristol de Cannes. À l’école, je ne suis pas forcément « une tête ». Le théâtre était vraiment la seule chose pour laquelle je me sentais forte.
Et aujourd’hui ?
J’ai dû arrêter le théâtre, car j’étais également présidente d’une association étudiante à Nice. Donc je n’arrivais plus à faire les deux en même temps. C’est aussi à ce moment que je suis entrée aux Acteurs de Cannes. Ils me proposaient des petits courts-métrages.
Votre choix de carrière, c’est donc le cinéma ?
Oui, complètement. Je préfère le cinéma parce qu’on peut voir le résultat de notre travail, et assez rapidement. Au théâtre, on travaille pendant des mois sur un projet. C’est différent.
Le monde du cinéma ne vous fait pas peur ?
Effectivement, j’ai eu une mauvaise expérience. C’était lors de ma première figuration dans un film, Les Gorilles de Tristan Aurouet. Le dernier jour de tournage, on m’a proposé d’être la doublure de l’actrice principale. Et la fille que j’hébergeais a fait un scandale auprès de la production en disant qu’elle avait annulé ses billets pour rentrer à Paris parce qu’on le lui avait proposé avant moi, que ça ne pouvait pas être moi... À cause de ça, ils n’ont donné le rôle à personne. Je faisais ça pour montrer ce que je savais faire au réalisateur. Elle faisait ça pour les sous, moi pas du tout. C’est là que j’ai vu que c’était vraiment un monde de requin. Heureusement, j’ai des gens qui me soutiennent autour de moi.
Vous avez aussi de bons souvenirs ?
Oui, beaucoup ! Par exemple, le court-métrage Spirales, que l’on a réalisé pour le «48 Hour Film Project ». J’ai adoré cette expérience, même si on a beaucoup tourné, que ça a été dur et fatigant. Refaire les scènes plusieurs fois, jusqu’à ce qu’on soit satisfaits, les moments de fous rires, les courbatures après les scènes de combat... Et puis cette scène, où on devait me lancer le sang sur le visage. Impossible de faire ça en plusieurs prises, puisqu’on devait réaliser le court-métrage en 48 heures !
En parallèle de vos activités d’actrice, vous travaillez en tant qu’hôtesse d’accueil pour des salons ou des soirées dans des grands hôtels de la Côte d’Azur. Pourquoi ?
Pour gagner des sous. Je me fais aussi des contacts, parce qu’en septembre je pars à Paris pour une licence Évènementiel à la Sorbonne. Je sais que c’est à Paris que tout se passe pour le cinéma. J’y vais au culot !
Pourquoi avoir un diplôme dans l’évènementiel si vous voulez faire du cinéma ?
Parce que l’évènementiel est aussi une passion ! Et aussi parce que je veux un plan B si je n’ai pas de job stable dans le cinéma. Si ça n’est pas le théâtre, ce sera l’évènementiel et ça me plaira aussi. Mais j’aimerais quand même qu’un jour, un réalisateur me dise : « Marie-Amel, tu es douée et c’est toi que je veux dans mon film ».
Vous êtes également amatrice de danses. Lesquelles ?
J’ai fait du hip-hop beak dance, de la danse orientale, hindoue, et du classique.
La danse, pour une actrice, c’est un atout ?
Ah oui ! Un jour, il peut y avoir un casting où la production demande que l’actrice sache danser. Avoir une expérience dans la danse peut toujours faire la différence. Plus on a de cordes à notre arc, plus on a de chances d’avoir les rôles que l’on veut.
Votre plus grande peur ? Votre phobie ?
Je suis émétophobe, j’ai la phobie du vomi ! Quand j’en vois, je me mets à pleurer, je perds tous mes moyens. Je panique, en fait. J’ai vu un psy, j’ai fait un peu d’hypnose, mais rien n’y fait. Ça me gâche la vie. Par exemple, je n’aime pas aller en boîte parce que potentiellement certaines personnes peuvent vomir.
Votre chanson ou morceau préféré(e) ?
J’adore « L’Envie d’aimer », des Dix Commandements. Je l’ai dans mon téléphone et je la mets parfois dans la voiture. J’aime bien aussi « Pour que tu m’aimes encore », de Céline Dion.
Parce que l’évènementiel est aussi une passion ! Et aussi parce que je veux un plan B si je n’ai pas de job stable dans le cinéma. Si ça n’est pas le théâtre, ce sera l’évènementiel et ça me plaira aussi. Mais j’aimerais quand même qu’un jour, un réalisateur me dise : « Marie-Amel, tu es douée et c’est toi que je veux dans mon film ».
Vous êtes également amatrice de danses. Lesquelles ?
J’ai fait du hip-hop beak dance, de la danse orientale, hindoue, et du classique.
La danse, pour une actrice, c’est un atout ?
Ah oui ! Un jour, il peut y avoir un casting où la production demande que l’actrice sache danser. Avoir une expérience dans la danse peut toujours faire la différence. Plus on a de cordes à notre arc, plus on a de chances d’avoir les rôles que l’on veut.
Votre plus grande peur ? Votre phobie ?
Je suis émétophobe, j’ai la phobie du vomi ! Quand j’en vois, je me mets à pleurer, je perds tous mes moyens. Je panique, en fait. J’ai vu un psy, j’ai fait un peu d’hypnose, mais rien n’y fait. Ça me gâche la vie. Par exemple, je n’aime pas aller en boîte parce que potentiellement certaines personnes peuvent vomir.
Votre chanson ou morceau préféré(e) ?
J’adore « L’Envie d’aimer », des Dix Commandements. Je l’ai dans mon téléphone et je la mets parfois dans la voiture. J’aime bien aussi « Pour que tu m’aimes encore », de Céline Dion.
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